Notre démarche vers la culture biologique

« La culture biologique est le prolongement de la lutte raisonnée et une étape d’apprentissage en vue du passage en biodynamie. »

Pour atteindre ce niveau de qualité nous devons respecter un cahier des charges et des règlements qui excluent notamment l’usage d’engrais chimique de synthèse, de pesticides, ainsi que d’organismes génétiquement modifiés.

Nos moyens de lutte sont par exemple l’engrais vert, le compostage, l’utilisation de produits naturels comme le purin d’ortie et de prêle.

Différentes essences sont utilisées comme répulsifs d’insectes et d’aides au système de défense naturelle de la vigne.

Le sarclage est le moyen le plus efficace pour lutter contre les mauvaises herbes pour maintenir la productivité nécessaire.

De nombreuses techniques et technologies innovantes utilisées dans le cadre de la culture biologique sont employées pour l’agriculture conventionnelle tant la prise de conscience sur la dégradation des sols est réelle.

Pour certifier cette démarche nous faisons appel à un expert qualité. C’est l’organisme de certification Agrocert qui effectue chaque année les contrôles de la bonne application des règles sur notre domaine.

Leurs techniciens fournissent les règles relatives à la production, la vinification et les éléments liés à la commercialisation (étiquetage, arguments n’intégrant pas d’équivoques, etc).

Cette année une nouveauté dans le règlement permet d’identifier un vin comme « vin biologique » alors qu’il ne pouvait être identifié précédemment que comme un vin issu de raisins en agriculture biologique.

Le durcissement du cahier des charges représente une avancée significative destinée à donner davantage de lisibilité et de légitimité à cette démarche de qualité, de respect de l’environnement et des consommateurs.

Les produits issus de cette agriculture sont constitués naturellement des oligo-éléments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Leur saveur révèle le terroir, et l'équilibre dans la perception du goût, est très net.

Cette démarche sort d'un cadre initial qui pouvait être perçu comme étant « utopiste ». L’agriculture intensive ne peut pas continuer à rendre inexorablement infertile chaque année notre source de nourriture.

Aujourd'hui, la prise de conscience est bien réelle au Domaine de Mastric !